Les années 80

 

Alain Prost Nigel Mansell

 

   Cette décennie a été particulièrement marquée par les progrès en aérodynamique qui ont commencé à la fin des années 70; en particulier par la technologie empruntée au programme spatial américain. Cette nouvelle technologie força les constructeurs à trouver de nouveaux matériaux beaucoup plus résistants à cause des exigences de l'aérodynamisme. De la monocoque rigide en aluminium on est passé au châssis en nid d'abeille en aluminium puis aux panneaux en nid d'abeille recouverts d'un matériau composite pour finalement aboutir à un châssis entièrement en composite.
châssis en nid d'abeille nouvel aérodynamisme

 

   Une autre réalité fut de se procurer une soufflerie afin de pouvoir tester cette nouvelle technologie car une nouvelle philosophie s'est implantée en Formule 1: ce sont les moteurs qui devaient s'adapter au châssis et non plus l'inverse. Étant donné que la FISA (Fédération Internationale du Sport Automobile) interdit l'aérodynamique à effet de sol en 1982, les constructeurs ont dû mettre l'accent sur le développement des ailerons afin de compenser cette perte. Malheureusement, seulement les grandes écuries pouvaient se permettre ce luxe; à cause des coûts de plus en plus élevés dans le sport automobile, les petites écuries furent condamnées à disparaître tôt ou tard (une mention honorable est à attribuer à l'écurie Minardi qui est apparu au milieu de cette décennie et qui résiste encore et toujours aux coûts de développement de plus en plus élevés).
Brabham pouvait se permettre la soufflerie

 

McLaren pouvait se permettre la soufflerie

 

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