Irat
(1921-1950)
À ces victoires s'ajoutent celles acquises dans la course Paris-Nice et au Mont Ventoux en 1925, aux 24 heures de Belgique et à la course de côtes de Château-Thierry en 1926, pour ne citer que les épreuves les plus réputées. Un palmarès sportif que la marque doit principalement au talent de son pilote, Roost.
Ces succès contraignent Georges Irat, sur l'insistance de clients fortunés, à proposer dès 1924, une 2 litres "Compétition" avec culasse spéciale, culbuteurs allégés, arbre à cames spécial, châssis raccourci à 2,80 m avec caisse surbaissée et profilée. C'est la rançon de la gloire.
En 1927, la cylindrée passe à 2985 cm3 avec 2 cylindres de plus. C'est une 3 litres de 15 CV nommée Type 6A. Une unique version course du Type 6A de 125 CH est élaborée et confiée à Roost. Il n'aura cependant que peu d'occasions de s'illustrer sur son volant, car prêtée momentanément à un amateur sur le redoutable circuit des Routes Pavées, la voiture sera entièrement détruite lors d'un accident, et sa reconstruction ne sera jamais envisagée.
La grande crise économique mondiale met un frein au développement des nouveaux modèles en série et la firme plonge dans une profonde léthargie durant plusieurs années et abandonne la construction automobile pour un certain temps. L'entreprise refera surface mais fermera définitivement ses portes en 1950.
 Irat Cabriolet 1935 gracieuseté de Bernard Demonchy
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 Irat 2 litres |
 Irat OC3 de 1939 |
 Irat Torpedo Sport |
 Irat Cabriolet Sport 6CV |